Qu’est-ce qu’un développeur full-stack ?
Parce que vous les avez aimées en 2020, nous revenons cette année avec nos interviews métiers. Le principe ? Vous faire découvrir le panel des compétences métiers qui se trouvent à l’Agence et qui se cachent derrière vos projets. Directeur Artistique, Responsable du Système d’Information, Intégrateur web, Développeur front-end, Traffic manager, Business incentive…
Aujourd’hui, zoom sur un métier qui séduit de plus en plus la nouvelle génération et qui se trouve être indispensable au vu du fort taux de croissance de la digitalisation des entreprises : le développeur full-stack. Mais qu’est-ce qu’un développeur full-stack au juste ? Pas de panique, notre expert Sébastien vous explique tout :
Au sein de l’Agence et en tant que développeur full-stack, j’interviens sur la conception technique d’une application web et ensuite, je développe toute la partie invisible d’un projet informatique.
Pour bien commencer, qu’est-ce qu’un développeur full-stack ?
Sébastien : « Pour moi, le terme « full-stack » est un peu ambigu. Chaque développeur a sa propre définition du métier. Je me considère plus comme un développeur Back-end, qui fait de temps en temps du Front-end. Globalement, j’interviens sur la conception technique d’une application web et ensuite, je développe toute la partie invisible d’un projet informatique.
Pour faire une analogie avec le monde automobile, je construis le moteur de la voiture (c’est la partie Back-end), et je fais de temps en temps des retouches sur la carrosserie (partie Front-end).
Techniquement, je peux intervenir sur toutes les parties d’un projet, mais pour le Front, je laisse faire les experts du domaine ! Voilà ma définition du développeur full-stack. »
Quelles sont tes missions en tant que dev. full-stack au sein d’un projet ? À quel moment interviens-tu ?
S. : « Ce qui est assez satisfaisant, c’est l’on peut avoir une vision globale d’un projet de A à Z :
- j’interviens quelques fois en phase d’avant vente, pour estimer la faisabilité et le coût d’un projet.
- en phase de conception, j’apporte mon expertise technique pour aider à la réalisation du cahier des charges.
- en phase de production : je développe le site et j’encadre les alternants et les stagiaires, voire les développeurs juniors.
- et enfin après le projet : c’est une étape de formation du client sur leurs outils, la maintenance du site et de ses évolutions. »
Tu as certainement dû vivre des projets enrichissants !
S. : « Être développeur, c’est de base une profession qui évolue énormément et rapidement, donc forcément enrichissante. C’est pour moi un métier qui demande une envie d’apprendre importante, de la curiosité et donc une bonne autonomie alliée à de la rigueur et un bon sens de la logique. Tous les projets sont enrichissants, on apprend toujours quelque chose, une nouvelle situation, de nouvelles manières de créer. Par exemple, lors de mes débuts dans une autre société, j’ai été grandement formé (et marqué) par un projet demandant la maintenance d’une très grosse application dans le domaine du tourisme. Il y avait de nombreux bugs et malfaçons. C’était un projet assez technique dans une techno que je connaissais pas à l’époque (Drupal). C’était très compliqué, très dur, mais j’ai appris énormément de choses sur le e-commerce et la façon de faire une application e-commerce.
Mais il y a aussi les projets enrichissants car tout se déroule à merveille : lors d’un projet ASDORIA pour une société italienne, nous avons dû créer 2 applications web et les faire communiquer avec d’autres applications, des marketplaces, des ERP… C’était un projet très technique, avec beaucoup d’intervenants. Il y a eu une très bonne synergie d’équipe.
Une bonne équipe, un projet très technique, un client satisfait : comment avoir un meilleur projet ! »
Ce que je préfère dans le métier de développeur full-stack ? La création et la variété des domaines d’activité de nos clients.
Pour toi, quels sont les outils indispensables pour un développeur full-stack ?
S. : « Mes outils, ce sont clairement PhpStorm, Git, Firefox et le terminal Linux.
Mais selon moi, le plus important pour un développeur, c’est de maîtriser les concepts de développement (algorithmique, design pattern, etc.), et les langages de programmation/techno.
Cela dit, le plus important, et je me répète, c’est d’apprendre à apprendre, parce que notre métier évolue constamment et très vite. »
Quel est ton aspect favori du métier ?
S. : « Pour moi, c’est la création. J’adore concevoir et ensuite construire un outil/un site web. Au début, on part d’une idée et à la fin de la journée, on a un site web : on a construit quelque chose avec nos connaissances. C’est comme quand tu es enfant avec les briques Lego. Au début, tu as plein de pièces éparpillées un peu partout. À la fin, tu as construit une maison, un vaisseau spatial ou une voiture avec juste ton imagination !
Mais c’est aussi la variété des domaines d’activité de nos clients : un jour on va faire une application pour des concessions automobiles, un autre jour un site pour vendre des parquets, des pièces automobiles, des cigarettes électroniques, un site pour une mairie ou des experts-comptables. C’est très très varié. On ne s’ennuie jamais. »
La question à 100 euros pour clôturer cet échange : pour toi, quelles sont les différences entre un développeur Front-End, un développeur Back-End et un développeur Full-Stack ?
S. : « Alors allons-y ! (rires)
- Un développeur front-end va intervenir sur tout le côté visible du projet. Il va être plus attentif à la beauté d’un site, son esthétisme, etc. Il a un œil un peu plus artistique.
- Un développeur back-end va intervenir plus sur la logique de l’application, le moteur même de l’application. Il va avoir un esprit plus mathématique, plus cartésien. Ce qu’il aime, c’est coder des algorithmes, se creuser la tête pour optimiser l’application, pour qu’elle aille plus vite.
- Et comme je le disais plus tout à l’heure, un développeur full-stack, tout dépend de la définition qu’on lui donne. Ma définition : c’est soit un développeur back-end qui fait un peu de front-end, soit un développeur front-end qui fait un peu de back-end. Mais une personne qui maîtrise parfaitement les deux, ça n’existe pas !!! Ou c’est très rare. »
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C’est tout cela, la richesse d’une Agence Web. L’époque ou « faire des sites internet » ne nécessitait qu’un Webmaster, bon dans tous les aspects du web, est désormais révolue. Aujourd’hui, chaque métier se spécialise chaque jour un peu plus, et cela n’a pas manqué pour le développement. Les langages se sont étoffés, toujours en quête de performance et les spécificités liées aux métiers se sont détaillées encore plus.
Les hommes et les femmes qui constituent Asdoria sont tous experts dans leur domaine respectif sans jamais se fermer sur les compétences des autres, développeur front-end, back-end, full-stack, rédacteur, graphiste, UX-UI designer, webmarketeur, business analyst… sont autant de métiers qui font vivre vos projets !
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